À Propos
YACINE NEMRA EST FAIBLE
"Quand j’étais petit mes parents et mes profs me disaient que j’étais spécial. Je savais lire à 3 ans et demi et je connaissais les différentes sous-espèces de mammifères, ce qui me permettait de bluffer mon entourage en leur donnant des informations aussi prodigieuses que « les chiens sont des canidés » alors que j’étais à la maternelle. C’est sûr, j’étais destiné à devenir un génie, à marquer ma génération, à être Platon, Alexandre le grand ou Moïse. Mes standards étaient fixés. Et vu qu’on a qu’une vie, je ne pouvais pas me permettre de devenir seulement prof, comptable, ou même avocat à succès, non, je dois imprimer mon nom en majuscule dans l’histoire.
Aujourd'hui 34 ans, je fais 1m76, je sors d’un burn-out doublée d'une dépression et je me bats avec des inflammations chroniques du côlon. Je n’ai ni Oscar, ni prix Nobel, et je me demande parfois si je ne suis pas en train de rater le film de ma vie. Ou si l'acteur principal n'a pas été mal choisi. Merde."
L’Orangerie accueille Yacine sur la scène extérieure. Le chroniqueur et humoriste présente son premier spectacle: un sympathique seul en scène sur l’échec.
Être brillant, tellement brillant que personne ne semble s’en rendre compte !
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Yacine Nemra, né à Lausanne, est comédien, humoriste et animateur radio. Il débute l’improvisation en 2006 et joue avec plusieurs troupes en Suisse, France et Belgique. Chroniqueur à Couleur 3 dès 2017, il participe aussi à plusieurs émissions sur la RTS. Depuis 2020, il joue dans l’émission Bon Ben Voilà et coécrit pour Yann Marguet sur Quotidien. Il a également joué dans le film Confusion de Laurent Nègre.
- LA PRESSE EN PARLE -
“Un premier seul-en-scène, drôle et sincère, où il raconte sa déception de ne pas avoir accompli de grandes choses dans sa vie” - Le Temps
“Dans son spectacle "Yacine Nemra est faible", l'humoriste évoque notamment la dépression et interroge l'idée écrasante de la réussite. C'est aussi un vrai gentil, un homme qui ne se la pète pas avec son talent, même s'il en est bourré.” - RTS Culture